Soulager les acouphènes grâce à la réflexologie

Ah, ces fameux bruits dans les oreilles… Sifflements, cliquetis, bourdonnements… parfois on se dit qu’on a hérité d’un grillon logé à l’intérieur du crâne !
Beaucoup de personnes en souffrent aujourd’hui. Et souvent, elles entendent la même phrase : « on ne peut rien y faire ».

Vraiment ? Moi, je ne suis pas ORL, mais en réflexologie, on a des pistes intéressantes pour calmer, soulager, et parfois même faire disparaître ces bruits.

Au sommaire :

  • Qu’est-ce que les acouphènes ?
  • D’où viennent-ils ?
  • Et la médecine traditionnelle chinoise là-dedans ?
  • La symbolique des acouphènes
  • Et maintenant, on fait quoi ?
  • Réflexologie, Points d’acupression et massages efficaces contre les acouphènes
  • Exercice pratique simple pour calmer les bruits intérieurs

Qu’est-ce que les acouphènes ?

Les acouphènes, ce sont des bruits parasites que l’on perçoit sans qu’il y ait une vraie source sonore autour.
Ça peut rester discret… ou devenir carrément insupportable au quotidien.
C’est un peu comme si votre corps vous envoyait une notification permanente : « hey, écoute-moi ! »

D’où viennent-ils ?

Les acouphènes, c’est rarement simple.
Et c’est pour ça qu’il est préférable de les regarder sous plusieurs angles, plutôt que de chercher une cause unique.

  • ORL : bouchon de cérumen, otite, tympan fragile.
  • Circulatoire : mauvaise microcirculation dans l’oreille interne.
  • Neurologique : dérégulation des voies nerveuses auditives.
  • Mécanique : mâchoire trop serrée (bruxisme), cervicales en béton.
  • Émotionnel : stress, anxiété, surmenage (le trio gagnant !).
  • Énergétique (médecine chinoise) : l’oreille est reliée au Rein, maître de l’énergie vitale et de la mémoire. Quand le Rein est fatigué, l’oreille proteste.
  • Surcharge de déchets : si nos organes « filtres » (les fameux émonctoires) sont débordés, l’organisme s’encrasse et les systèmes nerveux et sensoriel deviennent hypersensibles.

Bref, c’est multi-facettes. Et c’est là que mon approche globale prend tout son sens.

Et la médecine traditionnelle chinoise là-dedans ?

En MTC, deux grands coupables se partagent la scène : le Rein et le Foie.

Le Rein : le « patron des oreilles »

  • Quand il est à plat, l’oreille se met à chanter grave (bourdonnement sourd, sifflement bas).
  • Les signaux d’alarme : fatigue, frilosité, mémoire en vrac, genoux en coton, transpiration nocturne
  • Ça s’aggrave quand on tire trop sur la corde (surmenage, stress, angoisse).

 Si vous êtes épuisé et que vos oreilles font de la basse… pensez Rein.

Le Foie : le « chef d’orchestre sanguin »

  • Quand il bloque, l’oreille part en mode flûte aiguë (sifflement haut perché).
  • Les autres symptômes : vertiges, palpitations dans l’oreille, irritabilité, insomnies, tension oculaire, maux de tête… Et la fameuse incapacité à trancher (oui/non ? j’y vais/j’y vais pas ?).
  • Les déclencheurs : colère rentrée, contrariétés, excès de nourriture ou d’alcool, deuil non digéré.

Si vous êtes à cran et que vos oreilles partent dans les aigus… pensez Foie.

Quand ça oscille entre graves et aigus, c’est que Rein et Foie se sont lancés dans un concert improvisé.

La symbolique des acouphènes : un bruit qui en dit long

On dit souvent que derrière chaque petit bobo ou grand malaise, il y a un message caché.
Eh bien, avec les acouphènes, c’est comme si le corps se disait : « puisque tu n’écoutes pas ta petite voix intérieure, je vais t’envoyer une playlist maison ».

L’acouphène survient souvent après un stress intense ou un choc émotionnel. Il révèle la peur de perdre ses repères, la difficulté à lâcher prise ou à affronter un changement imposé.

Mais il peut aussi être perçu comme un signal : celui de prêter attention à sa petite voix intérieure (la vraie, celle qui ne grésille pas).
Parfois même, ces sons ressemblent davantage à une expérience spirituelle qu’à un simple problème auditif — comme si nos oreilles s’étaient branchées sur une autre fréquence de conscience.

Le silence, lui, peut devenir insupportable.
L’acouphène reflète alors la peur du vide, de la séparation : attendre une parole qui ne vient jamais, avoir soif de mots doux, d’explications, d’un signe de l’autre.
On se met à « fabriquer » le bruit dont on se sent privé.
Car quand il y a du son, au moins je ne suis plus seul… même si ce bruit peut aussi me mettre en alerte, comme si quelque chose de menaçant rôdait.

À droite, l’acouphène peut traduire « j’aurais voulu entendre » ; à gauche, « j’aurais voulu être entendu ».

Dans tous les cas, il reflète une pression intérieure, entre le besoin vital d’entendre autre chose et la peur que le silence devienne un silence de mort.

Finalement, l’acouphène n’est peut-être pas le son que je veux entendre, mais il est le message que mon corps me fait parvenir.

Et maintenant, on fait quoi ?

Je sais, ça fait beaucoup d’infos à digérer !
Mais pas de panique, on commence simple : on observe.

  • Est-ce que c’est un sifflement ou un bourdonnement ?
  • Est-ce pareil à gauche et à droite ?
  • À quel moment ça se manifeste ? Le jour ? La nuit ? Quand je stresse ? Ou quand le monde autour devient un peu trop bruyant ?
  • Et surtout : est-ce que j’ai aussi une perte d’audition ?
  • Est-ce que j’écoute…ma voix intérieure par exemple ?

Bien sûr, un petit tour chez l’ORL est toujours une bonne idée pour vérifier tout ça sérieusement.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on a déjà un outil magique… sous nos propres mains !
Pas besoin de gadgets hors de prix : quelques gestes simples d’acupression ou de réflexologie, et hop, on commence à reprendre le contrôle sur ce concert intérieur.

Oui, vos mains peuvent être vos super-héros du quotidien !

Points d’acupression et massages efficaces contre les acouphènes

Au niveau du tragus (entrée de l’oreille)

  • Les 2 oreilles en même temps
  • Placez un doigt (pouce ou index) bien droit contre le tragus de l’oreille et appuyez
  • Ouvrez grand la bouche en continuant d’appuyer : vos doigts tombent dans un petit creux sensible.
  • Refermez la bouche toujours en appuyant : la zone reste souvent douloureuse.
  • Continuez la pression jusqu’à ce que la douleur diminue.

Libère les tensions locales, comme un bouton « reset » énergétique de l’oreille.

Si ça grince, c’est que ça décoince !

Point acouphène devant le tragus de l'oreille

Derrière le lobe de l’oreille

  • Les 2 oreilles en même temps
  • Placez votre index bien droit derrière le lobe de l’oreille.
  • Ouvrez légèrement la bouche.
  • Faites plusieurs pressions dans le petit creux qui se forme derrière le lobe
  • ou massez en exerçant des petits cercles.
  • Répétez des deux côtés, pendant 1 à 2 minutes.

Très utile après un moment bruyant (ou un concert où vous vous êtes pris pour un rockeur).

point acouphène derrière le lobe de l'oreille

Massage des oreilles

 

Faites le tour de vos oreilles avec vos doigts en faisant des petits cercles puis de haut en bas, en douceur.

C’est simple, ça détend, et ça stimule la circulation.

Massage des zones réflexes (pied et main)

En réflexologie, chaque partie du corps est représentée sur les pieds et les mains ; on retrouve le même principe sur le visage et l’oreille.

Sur les pieds, vous pouvez travailler les zones des oreilles et du foie en reptation ou pressions glissées de gauche à droite, de droite à gauche et du bas vers le haut et le rein en pression ponctuelle, plusieurs fois. 

Pour les mains, travaillez les zones des oreilles, des côtés de la tête et du cou en reptation ou en pression glissée puis les trompes d’Eustache en pression ponctuelle ou maintenue.

En savoir plus sur les gestes en réflexologie

Un petit massage ciblé et hop, on redonne un coup de boost énergétique aux oreilles.

Exercice pratique pour apaiser les bruits intérieurs

Parce qu’on n’a pas toujours un bouton off pour nos oreilles, voici un petit rituel simple qui peut aider à baisser le volume intérieur.

  1. Asseyez-vous confortablement, le dos droit
  2. Chauffez vos mains puis placez-les en coupe sur vos oreilles — comme si vous vouliez vous couper du monde un instant.
  3. Inspirez profondément par le nez, expirez lentement par la bouche. Répétez 5 fois… et profitez-en pour soupirer comme si vous rentriez dans un bain d’eau chaude.
  4. Tapotez ensuite doucement l’arrière du crâne, à la base, une trentaine de fois. Pas besoin d’y aller comme un batteur de rock, un petit rythme tranquille suffit.

Conclusion

Si vous m’avez lue jusqu’ici, vous avez sans doute compris que je ne suis pas du genre à tourner autour du pot.
Mon objectif est simple : trouver avec vous des solutions concrètes pour améliorer votre quotidien et vous aider à redevenir acteur de votre santé physique, mentale et émotionnelle.

La réflexologie est mon outil de prédilection : pratique, accessible et efficace.
J’y associe d’autres approches – médecine chinoise, points d’acupression, chakras, soins énergétiques, fleurs de Bach – pour aborder vos problématiques dans leur globalité.
Car au fond, tout est lié (oui, même votre gros orteil peut avoir son mot à dire dans vos acouphènes !).

Mon rôle n’est pas de vous vendre du rêve, mais de vous donner des clés simples et utiles à mettre en place dans votre vie. Et si je peux vous faire sourire au passage, tant mieux : le rire aussi, c’est thérapeutique.

Si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à découvrir [lien vers un autre article] ou à prendre rendez-vous pour un accompagnement personnalisé. Vos oreilles (et peut-être même votre foie et vos reins) vous en seront reconnaissants !

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Julie Lavigne Réflexologue – 31120 Portet sut Garonne