La réflexologie au service du sommeil

L’insomnie et les réveils nocturnes ne sont pas qu’un simple problème de sommeil, ils traduisent souvent un conflit intérieur du “veilleur”. Comme si le corps restait en vigilance permanente, prêt à bondir au moindre danger. Le hic, c’est que ce danger semble surgir précisément quand on se relâche.
Résultat : on reçoit deux ordres contradictoires — « détends toi » et « reste sur tes gardes » — et ça bloque.

Symboliquement, ces troubles touchent à des peurs profondes : peur de parler, d’être jugé ou ridicule, peur de perdre conscience (« si je dors, je n’existe plus »), peur de l’agression ou de la mort.
Parfois, c’est même une peur transmise par la lignée, ou encore liée à un manque de sécurité dans l’enfance, quand on n’a pas senti ses parents protecteurs.

Sur le plan concret, ça donne un mental en surrégime : la personne pense sans arrêt, imagine mille scénarios, s’agite dans sa tête.
Les cauchemars sont souvent l’expression atténuée de ce conflit.
La crainte qu’il se passe “quelque chose de mal” dans la nuit empêche le lâcher-prise. L’insomnie devient alors le reflet d’un mélange de peurs, d’hypervigilance et d’un manque d’ancrage corporel.

Derrière ce refus du sommeil, on retrouve aussi la peur du lâcher-prise et de l’abandon. Le sommeil est perçu comme une vulnérabilité : si je dors, je ne contrôle plus rien. Alors, pour se protéger, le mental s’occupe avec des pensées en boucle (un peu comme Netflix, mais en version gratuite et sans bouton pause…).

Ces difficultés peuvent être nourries par de l’angoisse, de la culpabilité, une méfiance envers les autres, ou des traumatismes anciens (souvent très précoces, entre 3 et 5 ans). Elles entraînent une grande nervosité, de la difficulté à se positionner ou à prendre des décisions.
La nuit, seul face à soi-même, le mental prend toute la place et empêche la détente.

Enfin, l’insomnie peut refléter un sentiment d’indignité : « je ne mérite pas de me reposer » ou « dormir, c’est perdre du temps ». Dans cette symbolique, elle révèle aussi un manque d’amour et de confiance en soi, et plus largement en la vie.

Elle touche directement à l’énergie du cœur et à la glande du thymus, ce centre lié à notre capacité à nous aimer et à accueillir la sécurité intérieure.